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détournements de fonds publics

Pasqua et Santini devant le tribunal

L'affaire remonte à 2000 lorsque le conseil général des Hauts-de-Seine, alors présidé par Charles Pasqua, et la ville d'Issy, dirigée par André Santini, décident de créer une fondation d'art contemporain et créent à cette fin le syndicat mixte de l'île Saint-Germain (SMISG). Le collectionneur Jean Hamon fait don au SMISG de 192 œuvres d'art pour une valeur estimée à 49,7 millions d'euros. En échange, le Syndicat s'engage à subvenir aux besoins d'entretien et de stockage des œuvres, le temps de construire le musée, au sein même de la propriété du donateur, au château de Bullion (Yvelines). Finalement, le musée ne voit pas le jour, le permis de construire ayant été annulé en 2004 après un recours d'associations écologistes.

Mais la justice reproche au syndicat d'avoir versé, sans contrôle, près de 600.000 euros à Jean Hamon ou à ses sociétés: un vaste système de surfacturations, de fausses factures a été mis au jour par l'instruction. Quant aux locaux, qui devaient héberger les œuvres, ils n'étaient «ni utilisés par le SMISG, ni employés à son usage», fait valoir l'ordonnance de renvoi. Laquelle, «établie uniquement à charge», serait nulle, fait valoir Me Grégoire Lafarge, l'avocat d'André Santini. «Les paiements étaient la contre-partie de la donation», plaidera-t-il.

QUAND ON PARLE POLITIQUE ON MENT DONC ......

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