AZERTYUIOP

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Dexia: Comment les Français ont déjà déboursé 6,6 milliards d'euros

Les tentatives de sauvetage de Dexia ont coûté à ce jour 6,6 milliards aux contribuables français. Et l’addition pour être encore plus salée. C’est ce que dévoile la Cour des Comptes dans un rapport rendu public ce jeudi sur la débâcle du groupe bancaire. Un rapport de 236 pages sombrement intitulé, «Dexia: un sinistre coûteux, des risques persistants».La banque privée franco-belge a été sauvée de la faillite par les deux pays en 2008, puis condamnée au démantèlement en octobre 2012 alors qu'elle était durement touchée par la crise des dettes souveraines. Deux volets nécessitant des augmentations de capital significatives. Selon la Cour des comptes, les coûts pour les finances publiques déjà enregistrés, atteignent 6,618 milliards d’euros, dont 2,721 milliards pour l'Etat lui-même, et 3,897 milliards pour la Caisse des dépôts. Un poids dans le déficit budgétaire du pays. Et les Belges ont payé autant.

«Un montant considérable mais provisoire», explique Didier Migaud, Premier président de la Cour des comptes, car des risques persistants d’une éventuelle troisième recapitalisation s’étalent sur quarante ans, jusqu’au débouclage du dernier emprunt. Le montant d’une pareille hypothèse est toutefois «inchiffrable», explique Raoul Briet, président de la première chambre.La Cour a insisté sur la recherche de responsabilité des anciens dirigeants dont la «mise en cause a été tardive et incomplète». En poste jusqu’en 2008 ces derniers n’ont pas pris en compte le contexte de crise financière dans leur stratégie d’entreprise jugée «porteuse de risques». «Dirigeants, actionnaires et superviseurs partagent la responsabilité du sinistre», assène Didier Migaud, premier président de la Cour des comptes. L’absence de poursuites contre ces gestionnaires, dont six ont chacun bénéficié d’une retraite chapeau de plusieurs centaines de milliers d’euros par an, soulève des questions éthiques auprès du contribuable payeur. «Il est encore possible jusqu’en 2014 d’exercer un recours en justice susceptible de réduire substantiellement les pensions de l’ensemble des bénéficiaires», rappelle Didier Migaud qui insiste sur le besoin de réformes de la responsabilité individuelle des dirigeants. En creux, il incite l’Etat à saisir les juges au plus vite.

Qui peux me dire le nom de ces dirigeants......................j'attends                                                     moi j'ai pas envie de payer, mais trop tard je l'ai dans le fion 

Les commentaires sont fermés.