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NOS IMPÔTS FINANCENT LES OBSÈQUES DES PARLEMENTAIRES !

Les règlements de l'Assemblée nationale et du Sénat prévoient «une allocation funéraire» pour les parlementaires qui décéderaient pendant leur mandat mais aussi pour ceux qui ne sont plus en exercice, leur conjoint et les enfants encore à charge.

Cette allocation funéraire destinée aux députés, aux anciens députés et leur famille est passée en mars dernier de 18 255 euros maximum à un forfait de 2 350 euros sous réserve de justificatifs. Un montant calqué sur l’indemnité funéraire versée au Parlement européen.

Encore récemment, lorsqu’un ancien député décédait, son conjoint pouvait toucher jusqu’à trois mois de pension pour financer les frais d’obsèquesPar ailleurs, lorsque c’était le conjoint qui venait à décéder, ses ayants droit touchaient l’équivalent d’un mois de pension.

En 2017, 573 412 euros d’« allocations pour frais funéraires » ont été versés à l’Assemblée nationale, soit en moyenne 8 200 euros par disparu.

Pour faire des économies, le bureau de l’Assemblée nationale a donc réduit l’allocation funéraire. En revanche, l’Assemblée ne touche pas au «capital décès», cette somme versée au conjoint lorsque l’élu décède au cours de son mandat, qui correspond à une année d’indemnités environ.

Rien ne bouge par contre du côté du Sénat, où les frais funéraires se sont élevés à 967 000 euros en 2016 pour 53 funérailles, soit 18 245 euros par élu. Une somme bien plus élevée que celle accordée aux députés.

Pour Contribuables Associés, il ne fallait pas diminuer cette allocation funéraire, mais la supprimer intégralement !

Cit-gît l’argent de vos impôts…

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